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Il y a énormément d'informations disponibles sur internet, mais c'est parfois difficile de faire le tri dans les différents principes d'alimentation.
Les "experts" ne sont pas d'accord et les études "scientifiques" se contredisent.
Mon approche est de faire confiance à mon intuition : je me pose la question si un principe alimentaire ou un aliment me « parle ».
Je l'observe, je le touche, je le sens, puis j'observe les réactions de mon corps.
J'écarte certains aliments avec ce premier filtre.
Puis je goûte et j'observe également les réactions de mon corps.
J'écarte certains aliments avec ce deuxième filtre.
Puis ensuite, j'incorpore l'aliment qui a passé ces deux filtres dans mon alimentation pendant quelques semaines, quelques mois et j'observe les réactions de mon corps.
C'est le filtre de l'expérimentation.
Pour moi il n'y a que l'expérimentation qui a une réelle valeur.
Ce qui convient au voisin ne nous convient peut-être pas du tout.
Ce qui nous convient pendant l'été, ne nous réussit peut-être pas pendant l'hiver.
Ce qui nous convient dans un premier temps, ne nous convient peut-être pas dans la durée.
J'ai remarqué que je ne mange plus les mêmes aliments qu'il y a un an.
Et dans un an je ne mangerai plus les mêmes aliments qu'aujourd'hui.
Dans cet atelier je vous partage les principes de bases pour intégrer une alimentation intuitive dans votre quotidien, les aliments qui me « parlent » et quelques recettes faciles à faire.
L'idée principale de l'atelier est que vous puissiez utiliser mes résultats d'expériences pour faciliter vos propres expériences afin de trouver l'alimentation qui vous convient à vous.

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Il y a 4 composantes à prendre en considération dans l’écoute du corps :
- Les besoins physiques (vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants, etc)
- Les préférences physiques (plutôt une pomme qu’une poire pour combler le besoin de vitamines par exemple)
- Les besoins psychologiques (diminuer le stress, soulager une pression, combler un vide, se faire plaisir, etc)
- Les préférences psychologiques (les envies, les habitudes, les addictions, etc)
Souvent les 2 dernières composantes dominent, entraînant tout le corps dans un cercle vicieux qui conduit la composante psychologique à réclamer seule des aliments, au détriment des besoins physiques.
Nous pouvons quitter le cercle vicieux en améliorant la qualité nutritive de notre alimentation.
Quand nous comblons le vide nutritif de notre corps physique nous comblons également le vide psychique car tout est lié et notre corps entier ressent que nous prenons soin de lui.
Dans cet atelier je vous raconte mon propre voyage alimentaire :
- comment j'ai amélioré petit à petit la qualité de mon alimentation,
- comment cela a amélioré mon goût,
- comment cela a influencé mes besoins et préférences psychologiques,
- comment cela a influencé mes besoins et préférences physiques,
- comment cela a développé mon intuition.
Mon voyage alimentaire s'étale sur plusieurs années, il a été accompagné et influencé par ma découverte du yoga.
Au yoga, nous apprenons à prendre conscience de notre corps, de notre environnement et de leurs interactions.
J'observe mon corps, je l'écoute. J'observe ce que je mange, je l'écoute. Je m'observe quand je mange, j'écoute les réactions de mon corps.
Avec la pratique, le yoga nous apprend à ressentir les flux d'énergie dans notre corps et à ressentir les énergies de notre environnement.
Je perçois l'énergie de l'aliment que j'observe, de l'aliment que je mange, je ressens les flux d'énergie que l'aliment provoque dans mon corps.
Je vous rassure, vous n'avez pas besoin d'apprendre le yoga pour pouvoir faire le même voyage alimentaire, puisque je vous raconterai mon voyage dans cet atelier. Tout étant relié, c'est en prenant mieux soin de votre corps en entier que votre corps s'exprimera de plus en plus et vous l'entendrez alors de mieux en mieux, même si aujourd'hui vous ne l'entendez pas du tout.
Que faire au début de ce voyage ? Je me questionne quand je mange un aliment :
- est-ce que j'ai envie de le manger ?
- est-ce que l'aspect général me convient ? la forme ? la couleur ? l'odeur ?
- est-ce que cela me fait plaisir pendant que je le mange ?
- est-ce que le goût me convient ? la texture ?
- est-ce facile à mâcher ? puis-je mastiquer longtemps avant que le goût disparaisse ?
- est-ce que je suis content après que je l'ai mangé ? est-ce que je me sens nourrie ?
- est-ce que je me sens légère ou lourde au niveau de l'estomac ?
- est-ce que j'ai de l'énergie après l'avoir mangé ou ai-je plutôt envie de faire une sieste ?
- est-ce que je le digère bien ?
- est-ce que mon ventre est gonflé ?
- est-ce que je l'évacue bien ?
- est-ce que mon sommeil est réparateur ?

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Ce que je mange a une très grande influence sur la façon dont je me sens dans la vie de tous les jours.
J'applique la règle de 80/20 : 80% de ce que je mange est bon pour ma santé, 20% de ce que je mange sont des "cochonneries". Cela correspond à 80% d'envie physique et 20% d'envie psychique.
Je pense que ça me permet d'être en bonne santé sans être frustrée de ne pas pouvoir manger tout ce dont j'ai envie, car la frustration est mauvaise à la santé.
80% de ce que je mange je le mange parce que mon corps physique en a envie (mes préférences physiques).
Mon corps sait très bien ce dont il a besoin pour fonctionner de façon optimale et pour préserver son équilibre, son énergie et sa vitalité.
20% de ce que je mange je le mange parce que ma tête (la composante psychologique de mon corps) en a envie (mes préférences psychiques): des souvenirs de goût, des habitudes de toute une vie, la flemme de cuisiner, l'envie d'aller au restaurant, le plaisir de manger avec les copains...
Quand j’ai envie de manger une "cochonnerie", je la mange sans me sentir coupable.
Après, je n’en ai plus envie pendant un certain temps.
Alors que si je me prive d'une envie psychique je vais en avoir de plus en plus envie, et je vais ressentir une frustration grandissante pensant que je me prive de quelque chose.
Ce n’est pas du tout la bonne technique.
Avec le temps, l’envie du corps prend petit à petit le dessus sur l’envie de la tête.
Quand je mange des moules parce que le souvenir d’il y a 20 ans de délicieuses moules frites préparées par ma mère s’est éveillé, je suis toujours déçue par leur goût d’aujourd’hui et souvent je ne finis même pas la casserole de moules.
L’envie revient quand même après un certain temps, mais j’ai remarqué que cette durée grandit : le mauvais goût d’aujourd’hui remplace petit à petit le bon goût de mon souvenir.
Et je pense qu’un jour je n’en aurai tout simplement plus envie.
Comment appliquer concrètement la règle de 80/20 ?
La règle de 80/20 (les 80% de ce que je mange sont bons pour ma santé, les 20% de ce que je mange sont des "cochonneries") n'est pas une règle super stricte : au feeling je fais de sorte que seulement 1 aliment sur 5 ou 1 repas sur 5 ou 1 jour sur 5 je mange une (des) "cochonnerie(s)". Pas besoin de mesurer les calories ou les poids alimentaires.
L'idée générale est que la plus grande partie de ce que je mange est bonne pour ma santé.
L'alimentation intuitive est un voyage gourmand, je mange avec conscience et plaisir.

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80% de ce que je mange est bio : une partie est vraiment naturel puisque cultivée dans mon potager et le reste c'est du "bio" du marché ou du magasin.
Le "bio" du marché ou du magasin n’est pas vraiment naturel : dans l'agriculture bio les agriculteurs mettent des engrais, des insecticides et des herbicides issus de plantes.
Mais pas les mêmes que dans l'agriculture non-bio.
Bien que les critères de certification bio s’assouplissent d’année en année (c'est-à-dire que les produits biologiques du magasin sont de moins en moins naturels), pour l’instant ils ont l’avantage de ne pas contenir des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et de ne pas avoir été irradiés.
Bientôt, plus rien sera sans OGM (le vent et les insectes ne font pas la distinction entre des plantes OGM et non-OGM lors de la pollinisation, donc un jour même les plantes de nos potagers seront OGM).
Mais j’espère de tout cœur que l’interdiction d’irradier les aliments bio sera maintenue, sinon nous sommes tous "foutus".
Les 20% non-bio correspondent à peu près au 20% de "cochonneries" que je mange.
Mais certains produits que j’aimerais manger en bio sont tout simplement difficiles à trouver à un prix raisonnable.
Je privilégie les produits locaux du marché, je parle avec les différents producteurs, et j'achète chez ceux qui me "parlent", qui m'inspirent confiance.
En mangeant local, je mange automatiquement de saison, ce qui est très important. Tout comme vivre au rythme de la nature est important, manger au rythme des saisons est important. En hiver le corps n'a pas les mêmes besoin qu'en été.

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Je cuisine beaucoup moi-même, à partir d’ingrédients non-transformés le plus complet et le plus naturel possible.
Je cuisine plutôt cru en été, avec de temps en temps des légumes d'été grillés ou mijotés (bonjour la ratatouille). Je cuisine un peu plus souvent cuit en hiver (bonjour les potages et les bouillons de légumes), mais il me faut là aussi une bonne dose d'aliments crus (bonjour les salades d'hiver et les graines germées).
Les gâteaux et les plats préparés du commerce contiennent beaucoup trop de "cochonneries" pour en manger tous les jours. Puis, la qualité gustative et nutritive laisse franchement à désirer…

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Je mange une grande variété d'aliments.
C’est un principe très important.
Diversifier les aliments permet de diversifier les poisons.
Je dis que les plantes que je cultive dans mon potager sont naturelles, mais ça n’implique pas qu’elles soient bonnes à 100% pour ma santé.
Plus rien n’est bon à 100% pour la santé, puisque tout est pollué, absolument tout.
L’air, la pluie, la terre, l’eau, tout.
Vous, moi, tout le monde.
Mais dans mon potager je ne rajoute rien de chimique en plus de cette pollution omniprésente, et je me permets d’appeler mes plantes « naturelles ».
Mais c’est juste un mot pour faire la différence avec l’industrie agro-alimentaire.
Une différence qui est quand même de taille.
Alors, je jardine au naturel, et je mange avec plaisir un grand nombre d'aliments divers et variés.
Et puisque je me sens bien dans la vie de tous les jours, je me dis que je fais quelque chose de bien.

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Quand ?
Pendant très longtemps j'avais l'habitude de manger quand j'avais faim : c'était mon corps qui décidait à quelle heure je mangeais et non une horloge qui me montrait l'heure. Un rythme naturel s'était rapidement installé : j'avais faim environ toutes les 3 heures, peu importe si mon repas était léger ou copieux.
Puis, j'ai découvert le "jeûne intermittent", et cette technique m'a "parlé", donc je l'ai essayé. Et puisqu'elle m'a fait beaucoup de bien, je l'ai adopté.
Le matin je mange le plus tard possible, le soir je mange le plus tôt possible, afin d'avoir une période de 14 à 16h entre le dernier repas du jour et le premier repas du lendemain. Comme ça ma digestion ne perturbe pas mon sommeil, mon corps peut se régénérer de façon optimale la nuit et mon système digestif a un temps de repos assez long.
Il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer au repas pris tôt le soir. Au début j'avais tendance à grignoter 3h après le repas parce que j'avais à nouveau faim. Je m'y suis habituée petit à petit, en calmant les petits faims avec un grand verre d'eau et en grignotant un tout petit peu lors des grands faims. Finalement mon corps s'est habitué à ce nouveau rythme, sans doute parce que cela lui faisait du bien.
Comment ?
Je mange avec plaisir et conscience : je mâche mes aliments jusqu'à ce que j'en ai extrait tout le goût (et donc toute l'énergie).
Avis à tous les empressés qui ont des problèmes de digestion : la digestion commence dans la bouche et non dans l'estomac.
Je prends ce temps pour moi.
Combien ?
J'arrête de manger quand j'ai "assez" mangé, même s'il ne reste que 3 bouchées dans mon assiette je m'arrête car je sais que je me sentirais moins bien avec une bouchée de plus.
En général ça fait beaucoup rire les autres quand je laisse un petit bout d'un carré de chocolat pour un autre jour, mais je fais confiance à mon intuition.
J'ai "assez" mangé quand j'ai rempli à peu près 80% de mon estomac.
Comment savoir que j'ai rempli mon estomac à 80% ?
Disons que :
- quand je me sens lourd après le repas j'ai rempli mon estomac à 120%,
- je diminue la quantité jusqu'à ce que je ne me sens plus lourde mais juste pleine (j'essaie de détecter cette bouchée de trop qui est la première marche vers le 120%) : j'ai rempli mon estomac à 100%,
- je réduis encore de 20% la quantité pour arriver à 80% : j'essaie de détecter cette bouchée où j'ai "assez" mangé sans me sentir "pleine".
A 80% je n'ai plus faim et je suis encore bien loin de cette bouchée de trop qui mène à 120%.
Cette règle est plus facile à mettre en pratique quand nous avons progressé dans notre voyage alimentaire. Ne vous mettez pas la pression avec cette règle au début de votre voyage.